Ondes de chocs radiales, pour traiter les pathologies tendineuses

Actuellement les ondes de choc se révèlent être le traitement de choix des pathologies tendineuses : tendinopathie, tendinose, calcifications.

Les dernières données scientifiques ont montré que les lésions tendineuses ne sont pas liées à un processus inflammatoire mais à un processus dégénératif avec augmentation de la vascularisation, c’est pour cela que l’on parle de tendinopathie ou tendinose plutôt que de tendinites (le suffixe ite faisant référence à l’inflammation).

 

Champ d’action

  • Tennis elbow épicondylite latérale
  • Tendinite calcifiante de la coiffe des rotateurs
  • Golf elbow épicondylite médiale
  • Pseudarthroses
  • Tendinopathie patellaire
  • Periostite
  • Aponévrosité plantaire
  • Tendinopathie calcanéenne
  • Tendinite moyen fessier
  • Bursite trochantérienne

 

Mode d’action

Les ondes de choc ont probablement un triple mode d’action : chimique, gate control, mécanique.

  • L’action chimique s’explique en partie par l’effet anesthésiant apparaissant au cours de la séances et persistant quelques heures après la séance. Après un certain quota de percussions, il y aurait vraisemblablement une libération locale d’endorphines ou de substances inhibitrices de la douleur.
  • Le gate control : la diminution de la perception douloureuse est obtenue par une stimulation des grosses fibres nerveuses sensitives cutanées, entraînant une inhibition des afférences douloureuses dans la moelle.
  • L’action mécanique : il se produit une inflammation locale avec activation de la circulation et des processus de réparation tissulaire. Il a été démontré, par écho doppler, qu’une hypervascularisation apparaissait après thérapie par ondes de choc au niveau de la coiffe des rotateurs.

En ce qui concerne leur utilisation dans les tissus mous, leur action s’apparente à des techniques de kinésithérapie (MTP, massage défibrosants, ultrasons).

Les ondes de choc créent des micro lésions susceptibles de mieux cicatriser dans un deuxième temps (c’est la transformation d’une zone d’inflammation chronique en zone d’inflammation aiguë).

L’efficacité du traitement doit être appréciée à l’issu de la dernière séance d’ondes de choc et 45 jours plus tard.